Ces petits sont les frères du Christ et ce que nous faisons à leur égard c'est à Lui que nous le faisons !
Anne Marie
Témoignage d'Anne Marie Haumonté
Membre de la Communauté des Béatitudes, Anne Marie a séjourné à Kabinda avec sa famille de mai 1985 à juin 1989
Une plongée dans un monde si différent, plein de couleurs, d’odeurs, de beauté mais aussi de grande pauvreté.
Nous sommes entrés à la Communauté en 1977. Nous avions deux enfants. En 1982, les responsables nous envoient fonder une nouvelle maison dans les Vosges à Autrey. C’est là que nous commencerons également à mettre en œuvre l’association « Alliance de la Charité » (NDLR : qui deviendra l’AAI) pour soutenir la maison de Kabinda et l’hôpital dont elle a la charge. En avril 1985, nous partons en famille à Kabinda pour remplacer le « berger » de la Communauté. Quelle expérience ! C’est une plongée dans un monde si différent, plein de couleurs, d’odeurs, de beauté mais aussi de grande pauvreté.
Un événement qui a bouleversé mon cœur
Je pourrais tant conter mais je me limite à un événement qui a bouleversé mon cœur. Je faisais des visites aux enfants malades de l’hôpital, j’apportais des jouets, des crayons pour les distraire. J’aime les enfants et je devais me faire violence pour affronter leurs souffrances physiques exposées sans fard.
Un jour, j’étais donc dans le service de l’hôpital où sont soignés les enfants. Une femme m’interpelle, elle tient par la main un enfant
squelettique, malade de tuberculose avancée. De ses oreilles coule du pus et il est sourd. La mère me demande de prier pour son fils afin qu’il
guérisse. Je suis mise devant la pauvreté de ma foi mais je m’exécute. À genoux devant le petit, je prie de tout mon cœur.
Et soudain je sens la Présence du Christ dans cet enfant malade. Il est là et c’est moi qui suis bénie… « Le Christ est présent dans les pauvres », cette phrase je l’ai un petit peu saisie ce jour-là.
Et soudain je sens la Présence du Christ dans cet enfant malade. Il est là et c’est moi qui suis bénie…
Anne Marie
Ce jour de lumière
J’appris quelques jours plus tard que l’enfant a guéri de sa surdité et qu’il commençait à aller mieux. Ce jour-là reste pour moi, des années plus tard, un jour de lumière. Ces petits sont les frères du Christ et ce que nous faisons à leur égard c’est à Lui que nous le faisons !
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