Dans un petit livre intitulé « Pour l’amour de la vie », le directeur de l’AAI témoigne de ce qu’il a vu : à travers les projets soutenus par l’association, des personnes, enfants et adultes, sont remises debout grâce aux soins prodigués par les acteurs sur le terrain. Ce dossier est une réflexion sur le thème
« Prendre soin », cette intention ferme, que nous voulons inscrire au cœur de nos actions, en tant que membres de l’association Alliances Internationales.
Soigner, cure en anglais, c’est, face à une pathologie, faire un diagnostic et prescrire un traitement qui a pour but de soulager et si possible de guérir le malade.
Prendre soin, care en anglais, est une notion plus large. Tout homme a des besoins fondamentaux : respirer, manger et boire, éliminer, se mouvoir, dormir, se vêtir, avoir un corps à la bonne température, être propre, mais aussi être en sécurité, communiquer avec autrui, pratiquer sa religion, travailler et se sentir utile, jouer, découvrir des choses nouvelles.
Prendre soin de son prochain, c’est donc veiller à ce que ses besoins fondamentaux soient pris en compte.
L’exemple le plus parlant est celui de la mère qui prend soin de son enfant.
Prendre soin est un processus actif qui s’accomplit en 4 phases :
Hôpital de Kabinda: soigner et prendre soin
Ces lignes pourraient se résumer en des expressions clés : écouter avec attention, ne pas détourner son regard, être disponible sans préjugés, chercher activement une solution d’aide, compatir en accompagnant la souffrance, être présent, tout simplement, comme on est, avec nos pauvretés.
Ensemble, donateurs, acteurs sur le terrain et membres actifs de l’AAI répondons aux appels qui nous sont faits et engageons-nous à prendre soin de celui que le Seigneur place sur notre chemin.
de Martine Michel
extrait du TROAS n°82 - juin 2020
Ce site utilise des cookies strictement nécessaires à son bon fonctionnement. En savoir plus